une charade écarlate, les songes fastes et les météores enflammés. mais dans cette fantastique chevauchée, l'enfant s'effondre à ses pieds. car les ambitieux finissent brisés sur les flancs de la désillusion, les violents sur ceux de l'impuissance; seul survivent les fêlés, devenus médiums et archanges de ce royaume d'en bas. puis l’an nouveau crache les osselets sur le tapis. les cartes proférées et l'avenir prédit les futures ecchymoses car déjà, la quiétude funeste pétrifiant jusqu’alors un ordre absolu, se purge. l’aquilon sème ses effluves voyageurs, que les sillons s’égratignent au passage des saltimbanques aux couteaux tirés. et lorsque les carrioles burlesques font hisser la bannière de la nouvelle ère, la douce civilisation frémit. car la paix sous le joug des puissants s’égrène déjà aux hurlements des conquérants.